Après la lois homophobe de 2013 et le boycottage foireux des JO d'hiver des opposants anti-Poutine occidentaux lors du troisième mandat présidentiel de Vladimir Poutine, voilà que la Russie veut récupérer les territoires russophones d'Ukraine (surtout la presqu'île autonome de Crimée).
Cela fait suite à une envie de l'ancien gouvernement de s'éloigner de l'UE en refusant en novembre 2013 de signer un accord d'association avec l'Union européenne, tout en voulant se rapprocher de la Russie. Des manifestations pro-européennes sont organisés en février 2014, avec pour mot d'ordre la démission du président. Kiev devient un champs de bataille entre les forces de l'ordre et les manifestants, faisant au total 98 morts.
Le parlement vote le même mois la destitution du président à 328 voix sur 450, et un gouvernement d'intérim pro-européen est mis en place en attendant les prochaines élections.
Par la suite, le 11 mars, la Cours Suprême de Crimée proclame l'indépendance, qui sera entérinée par un référendum acceptant à une majorité écrasante le rattachement de la Crimée par la Russie. L'Ukraine refuse toujours cette passation de territoire, et revendique la Crimée, à 40% ukrainophone et 60% russophone.
Et malgré les demandes de l'Union Européenne et des États-Unis à ce que la Russie ne doit pas employer la force à la place de la diplomatie, la tension monte en Ukraine. Des milices pro-russes se forment en prenant des bâtiments institutionnels de Crimée et des villes de l'Est de l'Ukraine.
http://www.tdg.ch/monde/europe/Les-miliciens-prorusses-s-emparent-dHorlivka/story/24836440Bref, il y a de quoi s'inquiéter de la Russie poutiniste. Même si je peux apprécier la Russie pour son histoire, ses événements passés en politiques et militaires, et sa culture, ce pays revient malheureusement à l'ère soviétique pour l'autoritarisme mené par Poutine depuis 2000. Comme quoi, les Russes apprécient toujours d'avoir un régime autoritaire, patriotique et militariste, tout en provocant le reste du monde.
Poutine ne renoncera pas face aux diplomaties pacifistes de l'Occident, et une guerre peut être difficiles contre les Russes (mais plus concret).